dimanche 11 novembre 2012

Carrie

De Stephen King

"Dépêche A.P. 27 mai 1979. 23h46. Un sinistre d'une ampleur tragique frappe la ville de Chamberlain, Maine. Des centaines de morts..." Une mère puritaine, obsédée par le diable et le péché ; des camarades de classe dont elle est le souffre-douleur : Carrie est profondément malheureuse, laide, toujours perdante.
Mais à seize ans resurgit en elle le souvenir d'un « don » étrange qui avait marqué fugitivement son enfance : de par sa seule volonté elle pouvait faire se déplacer des objets à distance. Et ce pouvoir réapparaît aujourd'hui, plus impérieux, plus impatient... Une surprise bouleverse soudain la vie de Carrie : lorsqu'elle est invitée au bal de l'école par Tommy Ross, le boy-friend d'une de ses ennemies, n'est-ce pas un piège plus cruel encore que les autres ? 


Premier livre de cet auteur à succès, c'est aussi un des premiers livres que je lis (oui, la honte).
J'ai vu évidement de nombreuses adaptations cinématographiques de ses oeuvres en me disant qu'il faudrait que j’essaie les livres un jour.

Même si ce livre déchaine les foules de la blogosphère, j'avoue que j'en sors avec un avis assez mitigé.

Le pari, pour un tout jeune auteur, de décrire essentiellement des adolescentes était assez risqué et pourtant, en ce point, je trouve qu'il s'en est sorti plutôt bien (Je laisse le soin aux lectrices de ce livre de dire si oui ou non les personnalités féminismes sont crédibles ou non).
L’héroïne, qui découvre sa féminité malgré elle et à ses dépens, est très attachante et l'on a beaucoup de peine pour elle.
Ses rapports avec ses camarades de classes qui, elles, ont assumé leur féminité depuis longtemps, sont chaotiques à l’extrême. De plus, elle ne peut même pas compter sur l'appuie de sa mère, fanatique religieuse, persuadée que la féminité représente le péché ultime.

J'ai aussi bien aimé l’alternance de points de vues entre le récit, les extraits de rapports d'enquêtes de la police et les extraits de journaux ou de livres.

Ceci dit, je trouve que l'histoire est un peu courte et presque plate. Sitôt que l'héroine prend connaissance de la pleine mesure de ses pouvoirs, elle se détruit ceux qui ont détruit sa vie et ça s'arrête là.

De plus, le style manque un peu de relief. C'est intéressant mais j'ai eu d'avantage l'impression de lire un article de journal.

Au final, sans être un must du genre, j'ai trouvé cette lecture intéressante.
Ce n'est pas le livre que je relirais fréquemment mais je poursuivrait la lecture de ses autres œuvres.

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge Petit bac 2012 (que j'avais complément oublié), catégorie 'Prénom' (Il va falloir que je mette les bouchées doubles pour le clore à temps).

Ma sélection de livre pour ce challenge est disponible ici.


 

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