samedi 24 mars 2012

La Quête des héros perdus

De David Gemmell


L'empire Drenaï n'existe plus.
Les Nadirs continuent leur progression à la recherche d'esclaves. Mais un jour, les esclavagistes capturent une jeune villageoise dont Kiall, un jeune homme timide, est amoureux.
Comme un héros de légende, il va partir à la recherche de son aimée. Et il ne sera pas seul car, sortis de leurs retraites, viennent se joindre à lui les anciens héros de la bataille de Bel-Azar. Et l'un d'entre eux possède un secret qui pourrait bien changer la face du monde...



Encore et toujours, je me replonge dans du Gemmell pur et dur, parcourant de nouveau l'univers que l'auteur à bâti, celui de Drenaï.

L'histoire suit le jeune Kiall, paysan et apprenti herboriste, qui se lance à la poursuite de la belle Ravenna, enlevée par des esclavagistes suite à une rafle sur leur village et revendu en territoire Nadir.
Notre héros part donc sans arme (de toute façon, il ne sait pas s'en servir) en territoire ennemi, sans même savoir où se trouve la dame, ni de quelle façon il va la secourir.
Le hasard aidant, il réussi à s’adjoindre, pour cette quête sans gloire et perdue d'avance, l'aide des héros de Bel-Azar afin de secourir l'élue de son cœur.

Dans ce livre, il y a tout ce qui fait d'un roman un vrai "Gemmell".
Nous rencontrons des héros atypiques de plus en plus sympathiques au fil des pages.
Kiall est un paysan pas très futé, un peu pleurnichard mais déterminé à tenir sa parole et à ramener Ravenna.
Le groupe des héros vieillissant se compose de Charéos, vieux maître d'armes acariâtre au passé ombrageux, Beltzer, géant armé d'une hache à double tranchant, ersatz de Druss en beaucoup moins politiquement correct, cherchant à retrouver la gloire de sa jeunesse, Finn et Maggrig, deux archers de génie légèrement asociaux.
D'autre part, comme Légende par exemple, ce livre est un véritable concentré d'adrénaline.
Les combats épiques, les sacrifices héroïques (bien que cela m'agace un peu que Gemmell tue un personnage au moment où je commence à m'y attacher), les évènements s'enchainant sans temps morts  rendent ce livre impossible à lâcher.
De plus, par rapport à certains autres livres de Gemmell, je trouve que les relations amoureuses entre les personnages se tissent plus harmonieusement et, chose encore plus rare, les personnages réussissent même à survivre pour en profiter.

Bien que le fil directeur, narrant la libération d'une belle princesse fille d'éleveur de cochon, soit assez mince et classique, l'histoire est riche en rebondissements de toutes sortes. 
De la razzia du petit village de Kiall jusqu'au siège de Bel-Azar par l'armée Nadir, les événements s’enchaînent à un rythme endiablé.

Au final, j'aurai pu m'économiser du temps de rédaction (et du temps de lecture pour ceux qui lisent ceci) en disant simplement : Du grand Gemmell comme je les aime !!!
Dois-je préciser qu'il est à lire absolument ?



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