dimanche 13 novembre 2011

Le concile de pierre

de

Diane Thiberge est une ethnologue, spécialisé dans le comportement des prédateurs, et pratiquant les arts martiaux.
Après de longues démarches, et l'appui de son beau-père haut placé, elle parvient à adopter un petit enfant thaïlandais de six ans.
En effet, ayant été agressé à la puberté, elle a gardé des séquelles et refuse depuis tout contact avec la gente masculine.
Elle francise le nom du petit garçon, surnommé Lu-Sian par l'orphelinat, en Lucien.
Tout pourrait aller pour le mieux mais un accident de voiture plonge l'enfant dans un coma rendant les meilleurs spécialistes pessimistes sur sa survie.
C'est alors qu'un mystérieux acupuncteur allemand sauve l'enfant, qui selon lui doit vivre à tout prix, avant de disparaître et de se faire assassiner dans de mystérieuses conditions.
Diane se lance alors dans l'enquête sur les circonstances mystérieuses liées à l'accident, orchestré par une main de maitre.
Sa piste, jonchés de cadavres et de mystères de plus en plus étranges et de moins en moins rationnels, la mènera en 'Allemagne et finira au fin fond de la Russie, dans la taïga mongole.

Contrairement aux autres romans que j'ai lu de cet auteur depuis les Rivières Pourpres, une petite touche de fantastique est présente dans ce livre.
Cette particularité, étant donné mon style de prédilection en matière de lecture, aurait plutôt tendance à me plaire si la fin ne gâchait pas tout.

Désolé si je spoile un peu, mais le final, ou les « vilains » se transforment en animaux pour s'affronter entre une fois qu'ils en auront fini avec l'héroïne, est tout simplement risible.
En effet, on nous explique à la fin du roman que les circonstances étranges présentes dans le livre sont du à la transmutation de chaque personne en son totem.
L'auteur conclut en effet par une victoire de Diane sur ces animaux, qui pour la petite précision sont démesurés, qui réussi à tuer, en pleine taïga, armée d'un glock (avec un seul chargeur, ce qui donne pour le calibre 45, entre 10 et 15 balles) un aigle (de trois mètres d'envergure), un loup (seulement un peu plus gros que la normale) et un ours (de plus de 3 mètres de haut).

Ceci mis à part, le livre tient en haleine et je l'ai d'ailleurs dévoré par curiosité, un peu déçu par les conclusions finales alambiquées.

Il est évident que ce n'est pas le meilleur roman que j'ai lu de cet auteur, mais cela reste une lecture convenable.


Par curiosité, et aussi pour faire la comparaison comme je l'avais fait avec Les Rivières Pourpres, j'ai regardé l'adaptation cinématographique et les incohérences avec le livre m'ont consternés:
  • âge, prénom et lieu d'adoption du garçon modifié
  • famille, profession, passé et relations avec la gente masculine de l'héroïne modifiés
  • circonstances de l'accident déclencheur de l'histoire également modifiés (un aigle percute sa voiture dans le film; ...)
  • symbolique et intervention des animaux plus poussés dans le film (Certainement afin d'être certain que le spectateur comprenne la fin je suppose.)

Bref, je me suis arrêté au bout d'une demie heure et les seuls points communs que j'ai noté avec le livre sont que l'héroïne adopte bien un petit garçon à l'étranger et, qu'après un accident de voiture, il se retrouve dans le coma.

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