lundi 11 juillet 2011

La malerune

De Pierre Grimbert


Deux forces s'opposent dans le monde d'Aeldo: la Malerune et la Belle Arcane.
Lorsque les forces du Maune, monde parallèle à Aeldo, peuplé de monstres surpuissants, utilisent la Malerune, l'unique espoir de l'humanité réside dans son opposé : La Belle Arcane.
Seulement, la rune salvatrice est perdue depuis des temps immémoriaux et sur la masse des chevaliers partis à sa recherche, seul le chevalier Eras de Garamont, après trois ans de recherches, semble avoir une piste sérieuse.
Alerté par une missive envoyé par une des filles de ce chevalier, Ariale, Zétide le vieux sorcier et Hogo le puissant lycante se rendent au château de Garamont ou ils font sa connaissance et celle de sa sœur Lucia, la chasseresse.
Seulement, leur oncle, bravant les interdits, à tracé une rune dans son château et ouvert une porte béante vers le Maune, transformant sa demeure en nid de harpies ...



Je retrouve avec enthousiasme Pierre Grimbert, dont je n'avais pas lu de livre depuis le cycle Le secret de Ji et Les héritiers de Ji.

La Malerune est, cependant, beaucoup moins longue à se mettre en place que Le secret de Ji. Le lecteur est directement projeté dans l'action.

Bien que parfois, des explications manquent sur l'univers créé et ses créatures, laissant l'impression d'avoir « manqué un épisode », la lecture est très fluide et agréable.
L'auteur construit autour des quatre personnages principaux un univers complexe avec un présentation originale de la magie, basée sur des descriptions visuelles des runes que le sorcier doit tracer dans l'air pour l'utiliser.

L'histoire, divisée en trois blocs, et malgré le fait que le fond soit classique, un artefact surpuissant à retrouver pour en contrer un autre, regorge de rebondissements mêlant les scènes d'actions et de découvertes.

Pierre Grimbert possède une plume assez riche et met en scènes des personnages très attachants.
J'ai cependant une préférence pour le personnage d'Hogo, le lycante, qui est le personnage le plus profond et qui laisse toujours planer un épais mystère.

L'action est très présente et c'est assez sanglant parfois, mais les dialogues sont souvent ponctués de notes d'humour adoucissant un peu l'ambiance.

Au final, c'est un excellent livre et je lirai lis la suite, bien que ce ne soit pas Pierre Grimbert l'auteur, mais Michel Robert.
Par contre, je ne sais pas pourquoi l'auteur a préféré superviser plutôt que d'écrire le reste de sa trilogie.

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