dimanche 4 mai 2014

Les héritiers d'Enkidiev, tome 7 : Le Conquérant


J'avais longuement hésité à poursuivre cette série suite au premier tome des chevaliers d’émeraude qui ne m'avait pas spécialement emballé.
Ma curiosité l'a finalement emporté et j'ai dévoré tout les tomes de cette série jusqu’à celui-ci.

Comme dans les autres opus, l'action et la magie sont au rendez-vous, entremêlés d'intrigues originales.

Le seul point vraiment pénalisant que je trouve à ce cycle, comme au précédent, est la profusion de personnages. Parfois, et après un grand intervalle entre deux tomes, il est assez pénible de s'y retrouver dans tout les personnages secondaires.

Je ne dirai pas que cette série fait partie des livres que je prendrais sur une ile déserte mais elle reste fort sympathique et prenante et mérite vraiment d'être lue sans se formaliser de son étiquette de lecture pour ado.

Merci à Babelio et aux éditions Michel Laffon pour ce partenariat.

J’attribuerai la note de 4 sur 5 à ce livre dont j’attends la suite avec impatience.

Je remercie Babélio et les éditions Michel Lafon pour pour m'avoir envoyé ce livre à l'occasion du programme Masse Critique.

dimanche 16 mars 2014

De

Les années 80 étaient à peine achevées que l'on commençait déjà à en avoir la nostalgie. Il est vrai que, du 10 mai 1981 à la chute du mur de Berlin, du Minitel à Thriller, des dimanches matin de Véronique et Davina aux aventures du nuage de Tchernobyl, du pull Benetton aux émissions de Michel Polac, on a vécu tant de moments forts pendant cette décennie dont on a peine à croire qu'elle n'a duré que dix ans ! Après que le monde a rêvé de révolution pendant toutes les années 60, les années 80 ont été vraiment révolutionnaires : dans la politique comme dans la musique, dans la microinformatique comme dans l'écologie, dans les mœurs comme dans les postes de radio, ce sont les inventions, les réformes et les luttes de cette décennie-là qui ont forgé le monde d'aujourd'hui.
Préparez-vous à une plongée dans les années 80, avec ses bouleversements politiques et ses frivolités, ses tubes et ses objets-cultes, ses grandes séries télé et ses dieux du stade, ses grands hommes et ses petits bonheurs.

Les années 80 sont toute ma jeunesse mais étant né en 80 justement, toute une gamme de sujets m'étais alors inconnus.

Si je connaissais jusqu'au bout des doigts les dessins animés présentés dans ce livre, toute la politique et la culture m'était alors inconnu.

Un vaste de choix de sujet sont abordés dans ce livre : De la politique avec "Tonton" en tête évidement, la musique 'Mikael Jackson, JJ Goldman ou Mylène Farmer), les premiers animés japonais (recommandés ou non pour les chères têtes blondes de l'époque), l'art et la culture, la mode, les avancés technologique (minitel et ordinateur personnel, walkman a cassettes), ...
Cela laisse du choix, si comme moi, on n'est pas spécialement passionné de politique.

Ce livre permet de faire de découvertes ou de redécouvrir des choses que l'on a que partiellement connu.
J'ignorais par exemple que le minitel, qui occupait la place d'internet à l'époque, permettait, en plus d’accéder à des informations "rapidement", de passer des commandes en ligne et ce avec une sécurisation pas vraiment définie.

De plus, ce livre est rédigé clairement et simplement. De nombreux points explicatifs permettent de mieux cerner le contexte des articles.

Ce n'est certes pas un best-seller mais c'est un livre très sympatrique qui permet d'occuper des soirées d'hiver ou, comme dans mon cas, quelques aller-retour au travail en train.


Au final, j'attibuerai la note de 4 sur 5 à ce livre bien conçu et intéressant.

Je remercie Babélio et les éditions First pour pour m'avoir envoyé ce livre à l'occasion du programme Masse Critique.

dimanche 9 février 2014

Cosplay

De Laurent Ladouari

ADAMAS, milliardaire cynique et haï de tous, rachète une ancienne gloire de l’industrie au bord de la faillite : 1T. Le redoutable prédateur déclare vouloir la détruire. Cela n’a aucun sens. Le même jour, par un invraisemblable concours de circonstances, KATIE DÛMA parvient à se faire recruter par 1T. Comme les trois mille autres employés, KATIE est invitée à plonger dans l’univers virtuel du COSPLAY : un jeu de masques où chacun agit et communique sous le couvert de l’anonymat. Le COSPLAY n’a pas de règles : ce jeu de simulation prône une liberté totale. Protégé par son masque, chacun révèle sa véritable humanité : calomnies, délations et règlements de compte se déchaînent dans une explosion de violence sans précédent. Le COSPLAY est la bombe envoyée par ADAMAS pour anéantir 1T. Mais depuis l’intérieur du jeu, KATIE organise la résistance.


J'ai lu ce livre, dans le cadre du programme Masse Critique de Babélio, par simple curiosité après avoir lu le synopsis.

Le livre ne situe ni géographiquement, ni chronologiquement l'intrigue. Tout ce que l'on peut en déduire c'est que cela se passe dans notre monde (référence à de nombreux auteurs classiques, groupes de musique, multinationales) mais à une époque ultérieure (technologie plus avancée que la notre dans la réalité virtuelle) et à l'issue d'un conflit mondial ayant atteint la planète entière.
Toutefois, je me risquerai à situer l'histoire en Amérique ou en France.

Le décor est séparé en deux : d'un coté une ville riche et de l'autre les ghettos.
Adamas le milliardaire rachète 1T dans le but apparent de la détruire sans que cela ne lui rapporte rien et d'une façon peu commune : en faisant jouer les employés à un jeu de réalité virtuelle d'une durée de trois jours et, à l'issue de laquelle, 1T fermera.
Chaque employé se voit confier un stylo sur lequel est affiché en temps réel la prime touché par celui-ci s'il démissionne avant la fin du jeu.
C'est dans cette ambiance chaotique qu'arrive Katie Dûma, jeune thésarde issue de la ville pauvre, ayant postulé avant l'annonce du rachat par Adamas et qui refuse d’abandonner sans n'avoir rien tenté.
C'est ainsi qu'elle se retrouve plongé dans un jeu où tout es permis, les bonnes comme les mauvaises actions, sous le couvert du masque de l'avatar que chacun choisit. 
C'est sous l'avatar d'Athos (avec un nom de famille pareil, ce n'est pas une surprise) que Katie se lance dans le combat.

L'écriture est simple et entrainante. Pourtant, je suis sur qu'il y a d'avantage caché derrière cette histoire, en particulier à propos des véritables desseins d'Adamas.
Cependant, la mise en place du Cosplay a un peu freiné ma lecture car je ne voyais absolument pas où cela menait.
Mais au fur et à mesure, je me suis pris au jeu et ai suivi Athos et la Morgane la fée qui tentait de faire renaitre 1T de ses cendres avec intéret.

Au final, ce fut une lecture original et divertissante à laquelle j'attibuerai la note de 4 sur 5.

Je remercie Babélio et les éditions HC pour pour m'avoir envoyé ce livre à l'occasion du programme Masse Critique.


lundi 30 septembre 2013

Le livre et l'épée, tome 1 : La voie de la colère

D'


Le général Dun-Cadal fut le plus grand héros de l'Empire mais il n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même, une lamentable épave au fin fond d'une taverne.
C'est là qu'une jeune historienne vient le trouver. Elle est à la recherche de l'épée de l'Empereur, disparue dans le chaos des derniers jours de son règne, et que Dun-Cadal aurait cachée en un lieu secret.
Pour elle, le vieux guerrier va ressasser ses souvenirs de gloire et ses regrets amers, à commencer par sa rencontre avec ce garçon qui lui sauva la vie et fit sa fierté avant qu'ils ne basculent tous deux dans le drame et le tourbillon de l'Histoire.
C'est alors qu'un assassin sans visage se met à frapper au coeur de la République. Les fantômes du passé refont soudain surface, ravivant les anciennes rancœurs et la soif de vengeance d'un homme perdu sur la voie de la colère.


J'ai été volontaire pour ce programme de Masse Critique pour deux raisons : c'est un livre de fantasy et d'un auteur français inconnu.
Le récit est plutôt bien construit. L'histoire alterne en le passé, la rencontre du chevalier et de l'enfant de marais, sa formation, leurs batailles, et le présent avec les récents troubles et assassinats.

Rongé par les remords, la perte de son honneur, tombé avec l'empire qu'il servait, et surtout par l'alcool dans lequel il s’oublie, le vieux général n'est plus que l'ombre de lui même.
Seule Viola, une jeune historienne parvient à le sortir de son coma éthylique afin qu'il l'aide à retrouver l'épée de l'Empereur, Eraëd.

Le début peut paraître effroyablement classique. Combien de héros de fantasy partent à la recherche d'une épée magique ou renommée afin d'accomplir une quête ou une prophétie ? Pourtant, au fur et à mesure que l'intrique se déroule, on voit se dessiner une trame beaucoup plus intéressante qui tourne autour de Grenouille, le jeune orphelin recueilli et formé par le chevalier.

Le style est assez simple et sans trop de fioriture. Cependant, même si le livre se lit assez bien, j'ai trouvé qu'il trainait en longueur vers la seconde partie et j'ai eu un peu de mal à poursuivre.

Au final, je sors assez mitigé de cette lecture. Le livre m'a plus mais sans plus.
Je pense que je lirai certainement la suite si possible mais ce n'est pas un livre que je relirai plusieurs fois.


Je remercie Babélio et Bragelonne pour pour m'avoir envoyé ce livre à l'occasion du programme Masse Critique.






mercredi 10 juillet 2013

Champagne ! : Histoire inattendue

De

Depuis près de trois siècles, avec ses saveurs douces amères, le champagne séduit les palais, égaye les fêtes les plus diverses, accompagne le faste des monarchies, des empires, des républiques, trône sur les tables des cinq continents et marque le signe bienvenu d’une rupture avec le quotidien. Le vin effervescent le plus connu au monde a construit sa légende dorée, mais qui connaît son histoire ?
Ce livre révèle l’étonnante épopée humaine d’un territoire qui a fait le vin de Champagne.
Au-delà des clichés, l’inattendu de l’histoire a rendez-vous avec la coupe que vous dégustez.


La découverte de ce livre, magnifiquement relié qui de plus est, était une vraie aubaine pour moi, qui ai grandis entouré de vignes et qui en sait finalement assez peu sur ce vin majestueux.

Ce livre retrace toute l'histoire de vin si particulier, depuis sa découverte, cassant un peu le mythe de Dom Perignon, jusqu'aux contextes économiques actuels en passant par les évolutions des étapes de fabrications et son expansion commerciale à travers le temps.

Il nous explique de quelles manières ses producteurs, des hommes d'églises au départ, vont faire évoluer les processus de sélection, de traitement des grains et de fermentation pour aboutir à une élaboration minutieuse et donc forcément très coûteuse en ressources et en moyens.

Bien que je savais bien que ce genre de produit de luxe était jadis exclusivement réservé à une faible poignée de privilégiés, j'ai beaucoup appris de la conquête du globe de ce vin typiquement français.

De plus, parallèlement à son perfectionnement, nous pouvons assister à une évolution des us et coutumes des nobles dans la manière de servir de vin (en le versant de haut afin de le faire buller davantage) et dans la manière de l'accompagner.

Ce livre est accompagné d'une pléiade d'illustrations sur le travail du raison dans les maisons de champagnes au travers des siècles. Si j'avais une chose à reprocher à ces illustrations, au demeurant magnifiques, c'est que, comme souvent dans ce genre de livre, elles coupent le texte.

Au final, c'est excellente découverte que je relirai un peu plus au calme plus tard (Comme c'est un beau et imposant livre, je n'ai pas pu le lire dans les transports comme les autres et je l'ai donc du le lire un peu rapidement pour envoyer ma chronique à temps).
Je conseillerai sa lecture à toute personne un tant soit peu curieuse à ce sujet, bien qu'évidement, un grand amateur, le dégustera certainement avec le même plaisir.


Je remercie Babélio et les éditions Atelier pour pour m'avoir envoyé ce livre à l'occasion du programme Masse Critique.




lundi 8 juillet 2013

Milou, Idéfix et Cie : Le chien en BD

De


Lorsque j'ai choisi ce livre, je m'attendais presque à une lecture destinée aux ados ou aux adultes ayant gardé une âme d'enfant.
Or le contenu, présenté par des professeurs spécialisés en bande-dessinés (j'ignorais qu'il y en eu d'ailleurs ) est très sérieux et bien construit.

Ses allures de thèse ne le rendent pas moins intéressant pour autant.
J'ai d'ailleurs beaucoup aimé apprendre les origines des chiens qui ont peuplé mes lectures d'enfants (même les plus anciennes que des fouilles archéologiques m'avaient permis de dénichés dans le grenier des grands parents), d’où viennent leurs noms, les chiens réels qui les ont inspirés, le contexte historique dans lequel ils ont été crées.
Par contre, certaines informations sur l'humanisation ou non des chiens avec à l'appui des ratios du nombres de cases où ils se présentent en postures plus humaines que canines, m'ont parue un peu de trop.

Au final, bien que ce soit une lecture très intéressante, j'aurai tendance à la réserver aux vrais bédéphiles (pas à ceux qui ne lisent des BD en raison de la faible quantité de texte).


Je remercie Babélio et les éditions Karthala pour pour m'avoir envoyé ce livre à l'occasion du programme Masse Critique.




mercredi 19 juin 2013

Elric, tome 1 : Le trône de rubis

De Julien Blondel, Didier Poli, 
Robin Recht  et Jean Bastide

Empereur de l’antique île aux Dragons de Melniboné, Elric, albinos et malade, règne sur un peuple

plurimillénaire à la puissance héritée des dieux. Mais sa santé fragile l’oblige à user de drogues et de magie pour survivre. Son cousin Yyrkoon, qui méprise ces faiblesses, tente de remettre en cause sa légitimité à posséder le trône de rubis. Apprenant qu’une attaque de pirates sanguinaires se prépare, Elric saisit l’occasion pour tenter de restaurer son autorité. Il va révéler ainsi une personnalité complexe, mais aussi son allégeance aux sombres desseins d’Arioch, le plus puissant des Seigneurs du Chaos…


Que dire cette édition BD, dont j’ai lu il y a quelque temps déjà la version roman ?

Premièrement, la couverture est de toute beauté et annonce par ses couleurs un contenu que l’on devine sombre et sanglant.
Les dessins sont très réussi et mettent bien en valeur la décadence inhérente au peuple de Melniboné.
C’est plus que sombre, c’est violent, glauque, barbare et malsain. Bref, ce n’est pas absolument pas à mettre entre toute les mains.
En effet, les Melnibonéens se servant généralement des vaincus, qu’ils dépècent pour leurs invocations, cérémonies ou simplement leurs apéritifs, certains lecteurs pourraient être choqués.
Petit bonus à la fin du livre, les auteurs nous présentent les esquisses des personnages, de ce livre et des suivants, accompagnés de leurs commentaires.
Seul petit bémol au niveau de la présentation, la taille de la police qui n’est pas des plus lisible.


Les fans du roman retrouveront facilement leurs repères et l’univers d’Elric, l’anti-héros.
Ce roi d’un peuple de conquérants, ne vivant que pour la domination et le chaos, est faible physiquement et a une santé des plus fragiles fragile, ce qui va pas manquer d’attirer sur lui l’ire de son cousin qui convoite ardemment son trône.

Coté de l’intrique, c’est vraiment léger. Cela tient plus de la présentation de l’univers d’Elric, avec le peuple, les personnages principaux avec Elric et son cousin en tête.
C’est vrai que cette présentation est nécessaire mais cela n’en reste pas moins frustrant d’autant plus que l’on ne voit même pas sa prodigieuse épée en dehors des croquis des bonus.


Finalement, c’était une lecture intéressante mais je prendrais pas d’assaut la première FNAC pour me procurer le tome 2.

Je remercie Babélio et les éditions Glénat pour pour m'avoir envoyé ce livre à l'occasion du programme Masse Critique.

Voir aussi l'excellente critique de Plume.